Il y avait beaucoup de monde dans la rue en France aujourd'hui pour dire non au recul social sur les retraites. Le patronat petit et grand, les Républicains et les macronistes qui soutiennent cette régression doivent être rouges de rage. "Ceux qui ne sont riens ne se laissent pas tondre, et même, ils osent se mettre en grève et manifester!"

Tout le monde a compris que ce n'est pas le sauvetage des régimes de retraite qui est en jeu, mais tout simplement de continuer à faire les poches de ceux qui travaillent pour remplir celles de ces fainéants d'actionnaires, qui sans lever le petit doigt, se sont vus servir 80 milliards de dividendes en 2022, un record !

À Chalon le défilé était impressionnant : 8000 personnes d'après la police... on peut penser bien plus, la police est aux ordres.

Toujours selon ces sources :

• Mâcon : 3000
• Montceau : 2500
• Autun : 700
• Louhans : 200

Soit 15 000 manifestants en Saône et Loire au minimum.

En ajoutant les grévistes qui ne sont pas venus manifester, ça fait encore plus !

Référendum sur les retraites

Les communistes, souvent eux-même syndicalistes étaient mobilisés pour soutenir le mouvement social. Ils distribuaient un tract d'information proposant une pétition pour demander un référendum national sur le projet de retraite. https://unebonneretraite.fr/

Macron, le mal élu, veut nous imposer sa réforme au nom de sa légitimité démocratique, alors au nom de la démocratie que son gouvernement organise un référendum sur la question.

Monter encore le niveau de la mobilisation pour gagner !

Nous soutenons la pétition de l'intersyndicale pour soutenir la mobilisation et rejeter le projet. Cliquer ici

Alors l'enjeu dans les semaines qui suivront sera de mobiliser encore plus pour taper au porte-monnaie des patrons, celui qu'ils ont à la place du cœur. Si chacun.e arrive à décider une ou deux personnes supplémentaires à se mobiliser, à venir manifester, à faire grève, alors nous les ferons reculer, voire même regagner le terrain perdu en revenant à 60 ans et 37,5 ans de cotisations.

C'est possible et absolument nécessaire si on veut éviter l'augmentation de la misère.