Les filières Métallurgie et Énergie en grand danger

Dans notre département et dans notre région, elles pourvoient à de nombreux emplois. Depuis de nombreux mois les syndicalistes et les salariés se mobilisent pour garder leurs emplois, leurs conditions de travail mais également les compétences dans ces deux filières indispensables à l'indépendance de notre pays.

Le PCF-71 soutient ces initiatives et vous encourage à y participer et à les relayer.

Nous relayons ici  la prochaine initiative à FRAMATOME Saint Marcel

*extraits de la communication CGT Framatome

La CGT FRAMATOME St Marcel appelle à la grève pour la journée du 21 MAI

Venez nombreux au stand CGT de 7h00 à 11H00 devant l’établissement, échanger sur les négociations en cours autour d’un café croissant.

A partir de 11h30 rassemblement à FRAMATOME IB CHALON pour échanges et signatures de la pétition pour une convention collective de haut niveau social.

A 14H rassemblement devant l’UIMM de Chalon-sur-Saône pour faire entendre nos revendications et propositions industrielles CGT.

800 plans sociaux sont à enregistrer depuis l’année dernière dans la Métallurgie.

Sur la région Bourgogne Franche-Comté, on peut déjà compter, INDUSTEEL, APERAM, AUBERT et Duval, VALINOX, GENERAL ELECTRIC, ALSTOM près de 4000 emplois menacés. Des pans entiers sont en danger de disparition et ceci par le choix de donneurs d’ordre sans scrupule, comme Renault ou PSA. Les fonderies sont attaquées telles la Fonderie de Bretagne et du Poitou, MBF, SAM, mais aussi l’aéronautique où des réductions massives d’emplois sont en cours et toute la sous-traitance est mise à mal avec des milliers d’emploi.

D’ailleurs, l’UIMM annonce que d’ici 2022, près de 200 000 emplois vont disparaitre.

L’avenir de la filière nucléaire fabrication composant est en danger avec la situation de vente d’Industeel et le rachat de Valinox, avec les secteurs des fonderies et de la sidérurgie en France, ce sont les bases mêmes de toute l’industrie en France et son indépendance nationale qui est l’enjeu.

Le 21 mai sera à nouveau une journée de négociation entre le patronat de la métallurgie et les 4 organisations syndicales représentatives (CGT, CFDT, CGC, FO).
Cette négociation qui traitera de la rémunération s’inscrit dans le processus voulu par le patronat de renégocier tout le dispositif conventionnel de notre branche.
Ces négociations sont à haut risque car les prétentions patronales n’ont pas de limites… si ce ne sont celles que les travailleurs, avec notre organisation syndicale, leur imposeront.
Pour rappel :
- Les classifications : l’UIMM veut obtenir un accord qui supprimerait  la reconnaissance automatique des diplômes, des savoir-faire et de l’expérience acquise, donc la remise en cause de l’évolution de carrière qui pourrait se traduire par une régression de sa classification et de son salaire… En résumé, l’UIMM veut simplement classer la fonction tenue au poste de travail.
- La rémunération : à part les primes d’équipes, de nuit et de panier, toutes les autres sont sur la sellette, l’UIMM voulant les retirer de l’accord de branche ou des conventions collectives territoriales concernant les minimas hiérarchiques, en complète contradiction avec la revalorisation du travail pour rendre plus attractifs nos métiers, comme en témoigne la grille hiérarchique des minimas qui commence au SMIC et le salaire d’un cadre qui débute à 2 643 € bruts.
- La prévoyance : Sous couvert de « responsabiliser les salariés » l’UIMM veut se décharger de tout ce qui relève de la maladie, les trois jours de carence, la prise en charge à 100 % et 75 % en fonction de l’ancienneté.
En fait, il s’agit d’un véritable accord de compétitivité que veut imposer l’UIMM au niveau national puisque ce sont toutes les questions, du temps et des conditions de travail, d’emploi, du dialogue social, des droits individuels, statut cadres, qui sont remis en cause et dont les salariés ne peuvent rester spectateurs.